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Mamou Doukouré, la chute d'une reine ?



Il est des heures rares dans l’histoire d’un peuple, qui forment une conjonction unique, une période, dont on sait d’instinct qu’elle ne reviendra plus, et dans l’histoire de ce peuple, il y a les hommes qui marquent leur passage, mais surtout et comme toujours, il y a des femmes qui sont souvent un mélange d’exaltation et de frayeur. Souvent on les compare à des anges parce qu’elles ont des visages lumineux à cause des dons qu’elles offrent dans leur communauté.


Mais au fond ce sont des turbulentes furies, parce que dissolu dans des nauséabondes ennuis, par ailleurs leur comportement n’est pas loin de cette folle castel de grandeur, qui ramène souvent une personne au stade de la bête. C’est le cas par exemple de cette Mamou Doukouré, cette grande royale qui s’affiche comme une grande femme d’affaire, mais qui au font pourrait être une lueur ténébreuse, si on se réfère sur les charges qui pèsent sur elle depuis son interpellation par la gendarmerie du Burkina. Mamou Doukouré n’a pas seulement voulu la réussite, elle l'a provoquée, mais par tous les moyens dont elle disposait y compris les coups foirés.

Actuellement, dans les filets de la gendarmerie burkinabée dont l’écho triste parvient à notre rédaction, nous continuons de chercher plus de précisions. Mais ce qui faut déjà retenir, c’est que Mamou Doukouré peut être une femme tristement célèbre qui est née pour faire quelques fois chanter son nom dans des revers.


Si elle est une femme qui vit dans l’excellence depuis des années, elle demeure comme tous les êtres excellents génies. Mais comme tous les génies, elles s’égareront toujours si elles ne sont pas épargnées par la folie des grandeurs qui est une maladie de ceux qui ont goûté quelquefois le pouvoir dans la communauté.

Elles iront toujours jusqu’au bout d’elles-mêmes parce qu’elles ont en elles le pire et le meilleur. Aujourd’hui avec la nouvelle équipe de jeunes au pouvoir du pays des hommes intègres la situation peut se compliquer si on ne tient pas bon. Les grandes femmes ne comptent plus si elles ne se distinguent par des valeurs augustes. Le charme ou l’argent ne suffisent plus pour séduire les hommes du pouvoir. nous sommes dans un pays de crise et pendant les crises comme la guerre on fait attention sur tout.


Interpellée depuis vendredi semble-t-il, elle serait accusée de blanchiment de capitaux d'un montant de 4 milliards de francs cfa et pour abus de confiance et escroquerie. Femme d’affaires, fondatrice de plusieurs sociétés donc la plus importante serait Douk Oil, il est dit que c’est une femme de tonnerre qui n’hésiterait pas à scier toute personne qui lui fait obstruction dans les affaires. Elle-même proclamerait, « je suis l’amie des présidents rien ne peut m’arriver. Je suis intouchable, je suis forte, je suis puissante, je suis une femme de feu. » Reste à savoir si ce discours passera avec les nouvelles autorités du Burkina Faso, très intègre depuis leur arrivée. Il est même dit que le jeune président du Burkina Traoré est une fournaise, un futur Sankara demeuré ferme dans ses valeurs.


Mamou Doukouré, à ce qu’il parait serait aussi un vrai bourreau des hommes. Beaucoup de gens ont déjà été victime de ses caprices ; la belle de lune ne rit pas quand il s’agit d’affaire ; elle cogne et elle cogne dur. Est-ce alors un exemple pour notre jeunesse en pleine perte de repères ?


Certains régimes n’accordent pas leur entière confiance aux femmes suspectes. On sait que beaucoup de gouvernement leur obéissent, par inclination politique, ou idéologique, par civisme dévoyé, par obéissance, mais il y a des gouvernements qui refusent de se mouiller, et qui prennent leur responsabilité, parce qu’ils veulent les bases du futur, c’est le cas du président de la transition au Burkina Faso.



La légende, ne dit-elle pas que le ciel annonce par certains signes qu’il s’apprête à retirer son mandat aux reines qui ont toujours régné ? Leur comportement fait penser que derrière elle, il y a un épais rideau, que leur maison chante toujours le bonheur, qu’aucun gouvernement en Afrique ne saurait les engloutir. Dans ce cas, va-t-elle s’en tirer cette fois ? Dans tous les cas il reste encore à apporter toutes preuves parce que jusqu'à présent elle bénéficie d'une présomption d'innocence au terme de la loi.


Après le rouleau compresseur, ce sera le redressement qui commencera, malgré la puissante machine qu’elle sait qu'elle pourrait avoir derrière elle, sans compter ses corps expéditionnaires capables de briser tout adversaire. Elle serait une dame d’acier, supérieure à la dame de fer. Une icône qui brise les barrières ? Attendons voir. Bien qu’elle soit comme la cheville ouvrière des pays de la sous-région par ses investissements, » cette femme incarne la face obscure des régimes dictatoriaux. Reine de beauté oui… mais aussi reine de malheur. Elle aurait intériorisé l’habitude de clouer les gens ambitieux qu’elle trouvait sur son chemin. Contrairement aux autres stratèges, c’est une femme qui agirait en douceur. Elle scie sa branche avec calme et parvient toujours à la couper. Patriote peut-être mais tortionnaire aussi.

Le nouveau régime combattra contre vents et marées contre tous les tortionnaires des citoyens, le nouveau régime luttera la tête haute et sans compromissions pour une société burkinabé plus juste. Le nouveau président est un patriote et un révolutionnaire convaincu, généreux et courageux, qui a offert sa vie en holocauste pour la cause de la libération du peuple Burkinabè. Cette libération s'applique dans tous les secteurs.

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