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Les Dons dans les rues… Pourquoi ces clochards pleuraient-ils souvent ? Par Cathy K.




Les dons faits dans la rue au profit des clochards par des individus isolés sont monnaie courante sur les réseaux. Aux Etats Unis un certain Peter Bond, passe à longueur de journée à repérer des clochards pour la plupart des noirs et à leur offrir un don accompagné d’une petite note de papier. Des actions pleines d’émotions qui s’accompagnent de paroles riches et réconfortantes. Ce qui est remarquable, c’est que Peter Bond se présente avec simplicité, aide avec humilité et s’en va. Au moment où le clochard reçoit son pactole entre les mains, il fond en larmes. Pourquoi pleure-t-il ? Il pleure parce qu’il se rappelle à cet instant précis qu’il n’est pas seul sur la terre. S’il faut approfondir mon idée, je dirai qu’il y a une manière spirituelle de voir le monde à travers l’amour pour son prochain. L’amour n’est pas ce qu’on nous dit de faire quand on aura les biens, mais l’amour existe dans les actions exceptionnelles, et il est une part active de notre être. https://o-trim.co/MGX



Il faut donner aux pauvres et aux affligés. Je ne minimise pas des dons semblables faits par d’autres personnes bien intentionnées et sans grand renfort de publicité. Donner aux nécessiteux est un principe commun à toutes les personnes qui possèdent les moyens de le faire.


Depuis quelques mois, sur les réseaux, les nigérians avec comme leader « Untouchable Comédy » ont rejoint cette vague de bienfaiteurs avec des gestes aussi forts que ceux de Peter Bond.


Évidemment, ce sont des sommes qui ne peuvent pas changer une vie, mais ce sont des appoints substantiels qui permettent de rencontrer le bonheur de l’humanité. Ces gestes sont significatifs à l’instant précis parce que la plupart disent qu’ils n’ont pas mangé depuis le matin. Hors, la famine peut tuer. Les nigérians sont légions, cela doit nous inviter nous les camerounais à la réflexion, car il y a des riches dans nos pays qui peuvent aider les plus pauvres. Donner à un clochard ce n’est pas se faire voir, car depuis que Peter Bond a commencé cela, les mêmes gestes se sont multipliés aux États-Unis en Europe et en Afrique.

Les exemples de gestes entre un bienfaiteur et les clochards sont innombrables, ils dépassent nos frontières. Ce que je remarque, ces donateurs ne font pas partie des associations caritatives, ce sont des actions individuelles qui viennent en quelques sorte, en renfort. Nombreux sont les efforts déployés par diverses associations envers l’Afrique, mais est-ce que les dons prévus parviennent à tous ces nécessiteux ?


Je crois dans cette vie, nous devons œuvrer avec zèle à une bonne cause, faire beaucoup de choses par notre bon vouloir afin qu’elles soient répandues ; et ainsi inciter beaucoup à agir. Dans la vie, aucun geste ne se perd.


A bien observer, j’ai compris que c’est un appel à l’humanité agissante, car ce qui est frappant, ce sont des personnes simples et inconnues de tous qui ont lancé cette nouvelle vague de donateurs bénévoles des rues. Dans ce monde, il y aura des gestes. Je ne demande pas de revoir la copie du monde, je crois qu’on peut le parfaire avec le minimum pour chaque être humain.

Chacun doit contribuer là où il se trouve. Aider une personne abandonnée à lui-même dans la rue, c’est soutenir le monde qui s’écroule. C’est être au service de ses semblables. Les clochards, pourquoi sont-ils là où ils sont ? Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Peut-on leur donner une chance ? Peter Bond en a aidé beaucoup à sortir du désespoir la rue ; d’autres ont recouvré leur dignité en retrouvant une vie normale avec l’aide qu’ils avaient reçue. Au Cameroun par exemple, il y a des gens qui ont besoin d’un minimum entre 30 à 50 mille francs pour commencer une activité. La vie est devenue chère, la crise sévit, le chômage s’accroît, le secteur informel est la seule porte de sortie pour beaucoup. A défaut de créer une entreprise et s’engager vis-à-vis des employés, Tout nous invite désormais à faire du bien selon nos disponibilités financières ou notre réseau.


Ce n’est pas le lieu de faire du romantisme, mais la balle valait la chandelle pour non seulement observer l’espace, mais aussi pour la recevoir en tant que membre de la communauté humaine. C’est aussi une façon de militer pour la paix et l’amour du prochain.




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