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Photo du rédacteurGeorges Mbaah

A la découverte d’Anelka le phénomène.


Anelka le phénomène
Anelka le phénomène

CAMEROUN - MUSIQUE


« ii-média » est allée ce jour à la rencontre d’Anelka le Phénomène. Chanteur camerounais qui fait parler de lui ce dernier temps. À la suite d’une longue entrevue, il nous a ouvert son cœur et nous avons pu voir la profondeur d’un artiste plein d’avenir.


Bonjour Anelka Le Phénomène. Nous sommes heureux de vous voir ouvrir le bal des interviews sur notre plateforme, avant tout pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis originaire de Ngambe-Tikar, mais Yokolais de naissance. Mes origines Tikar font de moi un fils de Linté et de Lonwé. Né de Ibrahim MGBATOU et de Aïssatou HOUEN, je suis un passionné de la musique, de l'art théâtral, de la danse et de la lecture.


Vous avez un pseudo retentissant, pourquoi avoir choisi cette appellation ?

Anelka c'est par fanatisme pour le célèbre musicien Congolais Fally IPUPA et « Le phénomène » me vient de mon proviseur au lycée de Yoko dans les années 2009 - 2012, M. Joseph Mbongo qui, stupéfait de me voir maîtriser un sketch de plus de 200 pages dans lequel j'avais le rôle principal, en même temps que j'en avais créé d'autres, et tout ceci en moins d'une semaine pendant la période de la fête la jeunesse, me qualifia de « Phénomène ». Surnom que je porte fièrement jusqu’aujourd’hui.



Vous êtes très proche d’Airkass. Qu’avez-vous en commun et pouvez-vous nous dire l’histoire qui se cache derrière ce Duo ?

En plus d'être artiste comme moi, Airkass est d'abord un frère Vútè avec qui je collabore depuis près d'une décennie. Nous partageons les mêmes idées dans la musique et dans la vie en général. Chaque fois que mon frère Airkass a besoin de mon coup de main, je réponds présent et vice versa. C’est quelqu'un de bien qui rêve grand et qui ose.


Vous êtes un artiste plein. Vous êtes musicien, comédien, danseur et acteur de cinéma comment parvenez-vous à vous organiser dans toutes ces disciplines ?

Ah oui d'où « Le Phénomène » Ha Ha Ha !!! c’est une question d’emploi de temps, lorsqu’on a l’ambition on ne se fatigue pas tant qu’on est pas arrivé. En effet, depuis ma tendre enfance je dansais déjà, puis j'ai été séduit par le théâtre. C'est en classe de 6ieme que j'ai commencé à faire des animations sur des tables bancs, en faisant danser mes camarades de classe. Je participais dès lors déjà aux émissions « Délire » et « Évasion » à la CRTV, émissions très courues par le publique jeune. Un an plus tard j'ai commencé à écrire des chansons, des textes théâtraux dont je réalisais moi-même les mises en scène avec la collaboration de certains de mes camarades.


Vous êtes des jeunes qui font honneur actuellement à l’art Vútè, quels sont vos projets à venir ?

L’art Vútè est riche, nos ancêtres nous ont légué un patrimoine immense il ne reste qu’à l’explorer c’est ce que nous faisons avec ceux que vous connaissez, si j’ai un projet à venir, il repose dans la culture. Je souhaite investir dans la musique, promouvoir ma culture, mettre sur pied une maison de production et chanter quand je peux.



Un mot à la communauté Vútè ?

Ce que je peux dire à la Communauté Vútè c'est de rester soudé et de mettre un accent sur la valorisation de la culture, prendre les artistes et leur métier au sérieux, et de cesser de traiter les artistes Vútè comme des moins que rien.

Bonne suite !

 

Par Mbaah & Tanga Louk




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